Photo blog about boats and sea life on French Riviera
Nice, Alpes-Maritimes, France . Mediterranean Sea . 43°42'0''N-7°15'0''E
vendredi 3 avril 2020
Strolling on French Riviera
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Title : En parcourant la Côte d'Azur
Author : Gabriel Ollivier
Drawings : J. Kap
Editor : S.A.M. Les Beaux livres -Editions Les Flots Bleus- Monte-Carlo
Year : 1952
A good looking book. Excellent art work. I love the look of Prince Albert's yacht, a stately ship. Thank you for all your recent comments on my posts. Have a good weekend, stay safer and healthy.
Thanks for sharing your books. The photos and drawings are wonderful and I look forward to seeing more.
"Homme libre, toujours tu chériras la mer ! La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme Dans le déroulement infini de sa lame, Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.
Tu te plais à plonger au sein de ton image ; Tu l’embrasses des yeux et des bras, et ton coeur Se distrait quelquefois de sa propre rumeur Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.
Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets : Homme, nul n’a sondé le fond de tes abîmes ; Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes, Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !
Et cependant voilà des siècles innombrables Que vous vous combattez sans pitié ni remord, Tellement vous aimez le carnage et la mort, Ô lutteurs éternels, ô frères implacables !"
2 commentaires:
A good looking book. Excellent art work. I love the look of Prince Albert's yacht, a stately ship. Thank you for all your recent comments on my posts. Have a good weekend, stay safer and healthy.
Thanks for sharing your books. The photos and drawings are wonderful and I look forward to seeing more.
"Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.
Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
Tu l’embrasses des yeux et des bras, et ton coeur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.
Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
Homme, nul n’a sondé le fond de tes abîmes ;
Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !
Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
Ô lutteurs éternels, ô frères implacables !"
Charles Baudelaire
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